- Rumilly
Corneille Patrimoine vous présente l’intérêt d’habiter en France et de travailler en Suisse. En effet, nombreux sont les français qui choisissent ce rythme de vie.
Nombreux sont les personnes qui s’intéressent à la Suisse et qui y trouvent un emploi. Cependant, ils se posent rapidement la question de résider en Suisse ou d’habiter dans un pays limitrophe telle que la France ou encore l’Allemagne. Nous parlons alors du statut de frontalier, avec un permis G.
Mais la question ne se pose pas uniquement pour les nouveaux frontaliers. En effet, les frontaliers qui sont d’ores et déjà frontaliers en activité, se demandent aussi s’il n’est peut-être pas opportun de s’expatrier en Suisse, en vue de la conjoncture de ces dernières années (fiscalité, assurance maladie, préférence nationale…).
Vous comptez habiter en France et travailler en Suisse ?
- Quels sont les avantages et inconvénients de travailler en Suisse ?
- Pourquoi sont-ils chaque année de plus en plus nombreuse ?
- Quels sont les avantages à devenir résident suisse ?
- Est-il plus intéressant de vivre en Suisse ou en France lorsqu’on travaille en Suisse ?
Nous répondrons à toutes vos interrogations au cours de cet article.
Faut-il habiter en France et travailler en Suisse ?
Depuis quelques temps, notamment depuis la votation sur la limitation de l’immigration, de nombreuses entreprises suisses privilégient les travailleurs locaux, soit ceux qui résident en Suisse, qu’ils soient suisses ou étrangers. De fait, les travailleurs frontaliers ne sont pas prioritaires sur le processus de recrutement. En étant frontalier, il est ainsi plus difficile de trouver un emploi en Suisse. D’autant plus si le secteur du métier est peu recherché, il sera ainsi plus compliqué pour les chercheurs d’emplois, étrangers à la suisse, de trouver.
Selon une étude récente, pour un profil équivalent, 80% des recruteurs suisses favorisent un profil local. C’est d’ailleurs de plus en plus fréquent au sujet des travailleurs qualifiés. En effet, plusieurs travailleurs en charge des ressources humaines, annonce dès l’entretien que pour travailler dans leur entreprise il faudra être résident suisse. Autrefois prisée du secteur bancaire, cette tendance, à ce jour, s’étend sur de nombreux secteurs.
De plus, certaines sociétés ont officiellement demandé à leurs employés frontaliers de résider en Suisse afin de poursuivre leur contrat. Cependant, il ne faut pas faire une généralité, toutes les entreprises ne mettent pas d’ultimatum de la sorte à leurs employés, mais le risque n’est tout de même pas négligeable.
Habiter en couple en suisse
Pour finir, prenons le cas d’une personne dans un couple d’étranger qui trouve un emploi en Suisse, il arrive très fréquemment que son/sa conjoint(e) suive son binôme. Ainsi, si ce/cette dernier(e) souhaite travailler en suisse, cela sera d’autant plus simple en Suisse qu’en France. En effet, à partir du moment où le couple s’installe en Suisse, le/la conjoint(e) inactif(ve) disposera d’un permis de travail similaire à celui qui est actif. Ce n’est aucunement le cas lorsqu’un couple est frontalier.
Différences d’imposition suisse et française
Divers éléments inhérents à l’imposition divergent entre la Suisse et la France. Cependant, quelques facteurs restent similaires. On trouve effectivement une similitude au sujet de la progressivité. Plus vous gagnez de l’argent en Suisse, plus le taux d’imposition augmentera. Malgré cette correspondance, les modes de calcul sont particulièrement différents que ceux français.
De plus, plusieurs règles sont à prendre en compte :
- En France, un grand nombre de dispositifs fiscaux permettant de baisser votre imposition, on été mis en vigueur. Nous pouvons citer le dispositif du déficit foncier, la loi Pinel (neuf, ancien, et optimisé), loi Malraux, loi Monuments Historiques, emploi à domicile, dons… A contrario en Suisse, le dispositif fiscaux sont plus rares mais pas pour autant moins efficace.
- Lors du mandat de François Hollande, ce dernier a mis en place un nouveau mode de calcul des impôts. Le but étant qu’il soit plus favorable au classes moyennes et précaires. En effet, pour les foyers percevant un niveau de revenu faible, le taux d’imposition a été revu à la baisse voire intégralement supprimée pour certains.
- Environ 44% des français, à ce jour, paient des impôts sur le revenu. Cela montre ainsi qu’en France, le taux de contribuable français est minoritaire. En Suisse, c’est le contraire. Si l’on prend exemple sur le canton de Genève, seulement un tiers des suisses paient des impôts. Dans le canton de Vaud, les 3/4 payent des impôts. Quant au canton du Jura, 23% des résidents ne contribuent à l’impôt sur le revenu. Ainsi, nous voyons ici que le régime d’imposition suisse est plus justement réparti que celui de la France.
- Divers impôts et taxes en France n’existent pas en Suisse. En effet, nous pouvons prendre exemple sur la taxe d’habitation qui est inexistante pour les contribuables suisses. A ce jour, en France, cette taxe est en voie d’être intégralement supprimée, cependant, elle risque d’être remplacée par une taxe destinée à financer les collectivités locales. A savoir tout de même que depuis son extinction progressive, la taxe foncière en France ne cesse d’augmenter. Il y aurait-il un lien de cause à effet ?
- Dans le cas de frontaliers, travaillant sur le canton de Vaud, Valais, Jura ou encore Neuchâtel par exemple, leurs revenus sont fiscalisés en France s’ils sont contribuables français. Cependant, si vous êtes frontaliers et que vous travaillez sur le canton de Genève ou Zurich, par exemple, vous aurez une fiscalité suisse.
Avis des conseillers
Ainsi, si vous êtes frontaliers, vivant en France, et percevant des revenus suisses, dans les cantons cités ci-dessus (Vaud, Valais, etc), il vous sera nécessaire de songer à investir dans un produit fiscal pour réduire votre imposition. D’autant plus que les salaires suisses sont en moyenne trois fois plus haut que ceux français, investir dans un produit fiscal sera particulièrement important.
Investir en France pour les frontaliers
Le marché immobilier français frontalier
Afin d’avoir la possibilité de profiter d’un salaire élevé mais d’une charge de logement et d’investissement dérisoire, il faut que soyez frontalier. En d’autres termes, il vous sera nécessaire de travailler en Suisse et résider en France. Les logements sont en effet plus onéreux en Suisse, allant ainsi de pair avec un salaire moyen plus élevé que celui français. Autre facteur de ce prix élevé, le nombre de terrains constructibles est moindre par rapport à la France. Ainsi, pour vous, frontalier, il est plus intéressant d’investir dans l’immobilier français que celui suisse.
Depuis quelques années, de nombreux biens se construisent dans des villes frontalières, telles que Thonon-les-Bains, Evian-les-Bains, Annemasse, Maxilly-sur-Léman ou encore Publier. Si vous souhaitez investir en Savoie ou Haute-Savoie, vous aurez la chance de profiter d’un prix au m² avoisinant les 3 500 €. A contrario, le prix de l’immobilier en suisse peut attendre plus de 10 000 €/m². Cet élément vous permettra ainsi de profiter d’une meilleure rentabilité.
L’atout bancaire de la France
Il existe un second atout d’investir en France, qui réside dans la facilité d’accession à la propriété. En effet, lors que vous voulez souscrire à un prêt en suisse, il vous est nécessaire de disposer d’un apport de minimum 20% du montant emprunté. A contrario en France, il vous est possible de seulement apporter les frais de notaire ce qui représente 8% pour l’immobilier ancien et 2,5% pour l’immobilier neuf.
Prenons un exemple :
- Si vous investissez en Suisse dans un appartement de 30 m² :
Montant de l’investissement : 255 000 CHF
Apport nécessaire pour l’emprunt bancaire : 51 000 CHF
- Si vous investissez en France dans un appartement ancien de 30 m² :
Montant de l’investissement : 90 000 €
Apport nécessaire pour l’emprunt bancaire : 7 200 €
Ainsi, si vous souhaitez investir en Suisse pour un appartement similaire à un bien situé en Haute-Savoie ou Savoie, vous devrez débourser en moyenne 7 fois plus qu’en France. Cet élément limite ainsi la possibilité de se constituer un patrimoine immobilier. D’ailleurs, seulement 40% de suisses sont propriétaire, contrairement à 65% en France. Cette disparité d’apport et de prix de marché permet ainsi de soutenir le marché immobilier français. Puisque dès lors que vous souhaitez investir 250 000 € dans un bien, vous vous retrouverez avec un bien de plus de 80 m² en France, contre moins de 30 m² en Suisse. Pour vous, investisseur, le choix est particulièrement facile !
Savoie et Haute-Savoie : un cadre de vile idyllique
Le dernier point positif d’investir du côté de la frontière française plutôt que Suisse, se trouve dans le cadre de vie. Vous aurez la chance de vous trouver au cœur d’un magnifique massif montagneux. La Suisse profite aussi de ce cadre, cependant, en ayant une densité doublée par rapport à la France, ce dernier est particulièrement moins calme, puisque l’espace urbain est doublé. Que ce soit pour acheter votre résidence principale ou pour réaliser un investissement, les résidents profiteront du grand air et auront la possibilité de se balader autour du Lac Léman ou encore exercer des sports d’hiver à deux pas.
NOS PROGRAMMES IMMOBILIERS EN SAVOIE ET HAUTE-SAVOIE
Afin de vous inciter à investir de l’autre côté, la France et la Suisse ont mis en place divers accords bilatéraux afin de faciliter la traversée quotidienne de la frontière. Vous pourrez ainsi librement habiter en France ou gérer votre investissement France tout en travaillant de la Suisse.
Vous comptez habiter en France et travailler en Suisse ? Nos experts en immobilier seront ravis de vous accompagner tout au long de votre investissement frontalier. Ils vous présenteront divers projets immobiliers adaptés à vos critères et votre fiscalité, ainsi que des simulations pour vous permettre de projeter votre investissement sur le long terme.
N’hésitez plus, contactez-nous !